Transparency International a publié le 29 janvier l'Indice de perception de la corruption (IPC) pour l'année 20181. L'indice classe 180 pays et territoires à travers le monde en fonction de leur niveau perçu de corruption dans le secteur public.
L'IPC est l'une des sources les plus importantes utilisées pour évaluer les risques de corruption et élaborer la cartographie des risques, en particulier, celle exigée par la loi « Sapin 2 ».
Cette année, Transparency International met en relief le lien entre la corruption et la faiblesse des institutions démocratiques ou encore l'existence de conflits armés. Les résultats globaux montrent peu d'amélioration par rapport à l'année dernière avec une moyenne mondiale de seulement 43 sur 100. En outre, plus des deux tiers des pays ont un score inférieur à 50.
Les principales évolutions à la hausse concernent la République tchèque, la France, l'Italie et Chypre, avec une amélioration de 2 points chacun par rapport à l'année dernière. En outre, des pays comme l'Estonie, le Sénégal, la Guyane et la Côte d'Ivoire font partie des 20 pays qui ont enregistré une amélioration significative au cours des sept dernières années.
Les principales évolutions à la baisse concernent les États-Unis et le Brésil qui ont enregistré leur plus forte baisse de ces dernières années, avec des chutes de 4 et 2 points respectivement. De même, la Hongrie, la Turquie, Malte, le Chili et l'Australie ont également vu leurs scores diminuer par rapport aux années précédentes.
Ces évolutions sont susceptibles d'influencer le niveau de risque de corruption pour les entreprises actives dans ces pays.
L'Europe occidentale reste la région la mieux notée, avec une moyenne de 66 points. En revanche, l'Afrique subsaharienne reste en bas du classement avec 32 points.
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